Carte blanche
DÉFINITION DE Carte BlancheCarte blanche est un terme français qui signifie "document vierge". Carte blanche est couramment utilisé en anglais pour faire référence à un chèque signé mais ne comportant pas de montant en dollars. Le destinataire d'un tel chèque écrit alors le montant en dollars de son choix.
BRISER Carte Blanche
Le terme "carte blanche" est plus communément utilisé au sens figuré qu'au sens littéral. Cela signifie généralement que le pouvoir en place a conféré à quelqu'un d'autre le pouvoir inconditionnel de dépenser de l'argent dans une situation donnée ou de prendre des décisions à ce sujet. Ce terme est couramment utilisé en politique et dans les affaires. Les cartes blanches sont souvent une mauvaise idée en raison de leur potentiel d'abus.
Parfois, une personne fournit un chèque en blanc à un agent de confiance, par exemple lors du paiement d'une dette dont elle ne connaît pas le montant. Aux États-Unis, le terme légal pour un chèque en blanc est "instrument incomplet". Les chèques en blanc sont traités dans le Code de commerce uniforme (UCC). Le CUC ne rend pas l'émission ou l'acceptation d'un chèque en blanc illégale. Toutefois, si une personne acceptant un tel instrument entre un montant sur le chèque qui n’est pas autorisé par l’émetteur, le CUC le considère comme une modification illégale.
Une contre-vérification est parfois appelée vérification en blanc. Un contre-chèque est un chèque que les banques fournissent parfois aux clients qui effectuent des retraits ou qui viennent d'ouvrir un compte et qui n'ont pas eu le temps de commander des chèques préimprimés. En règle générale, ces chèques manquent de certaines des informations communément imprimées sur les chèques et de nombreuses entreprises refusent de les accepter en raison de la fréquence élevée des abus.
Carte Blanche en politique et économie
Parfois, carte blanche est utilisée en politique, en économie ou en droit pour désigner les pleins pouvoirs, terme en droit international qui désigne l’octroi à une personne ou à une entité désignée le pouvoir de prendre les mesures qui s’imposent ou de dépenser l’argent nécessaire pour obtenir un résultat.
Par exemple, la résolution du golfe du Tonkin aux États-Unis a donné au président Lyndon B. Johnson les pleins pouvoirs pour "prendre toutes les mesures nécessaires" pour empêcher l'agression du Vietnam contre les États-Unis et leurs alliés. Cette résolution a été appelée un chèque en blanc et une carte blanche. Ces termes ont également été largement utilisés pour décrire les pouvoirs accordés au président américain George W. Bush pour "utiliser toute la force nécessaire et appropriée" pour traquer les responsables des attentats du 11 septembre à New York, Washington, DC, et Shanksville, Pa.