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Quel est le ratio de fonds propres minimum selon Bâle III?

bancaire : Quel est le ratio de fonds propres minimum selon Bâle III?

Sous Bâle III, le ratio minimum de fonds propres que les banques doivent maintenir est de 8%. Le ratio d'adéquation des fonds propres mesure le capital d'une banque par rapport à ses actifs pondérés en fonction des risques. Le ratio capital / actifs pondérés favorise la stabilité financière et l'efficacité des systèmes économiques à travers le monde.

Points clés à retenir

  • Bâle III est un accord réglementaire international qui définit des réformes visant à améliorer la réglementation, la supervision et la gestion des risques dans le secteur bancaire.
  • En raison de l'impact de la crise du crédit de 2008, les banques doivent respecter des exigences minimales de fonds propres et des ratios de levier.
  • En vertu de Bâle III, les fonds propres des banques de niveaux 1 et 2 doivent représenter au moins 8% de leurs avoirs pondérés en fonction des risques.
  • Le ratio minimum de fonds propres, y compris le tampon de conservation du capital, est de 10, 5%.

Exigence minimale du ratio de fonds propres Bâle III

Le ratio de fonds propres est calculé en ajoutant le capital de niveau 1 au capital de niveau 2 et en le divisant par un actif pondéré en fonction des risques. Le capital de catégorie 1 est le capital de base d'une banque, qui comprend les fonds propres et les réserves déclarées. Ce type de capital absorbe les pertes sans obliger la banque à cesser ses activités; Les fonds propres de catégorie 2 sont utilisés pour absorber les pertes en cas de liquidation.

À compter de 2019, en vertu de Bâle III, les fonds propres de base des banques de niveaux 1 et 2 doivent représenter au moins 8% de leurs actifs pondérés en fonction des risques. Le ratio de fonds propres minimum (y compris le tampon de conservation des fonds propres) est de 10, 5%. La recommandation de tampon de conservation du capital est conçue pour constituer le capital des banques, qu'elles pourraient utiliser en période de tension.

Les exigences de Bâle III répondaient à la grande faiblesse de la réglementation financière révélée à la suite de la crise financière de 2008, les régulateurs cherchant à renforcer la liquidité des banques et à limiter leur endettement.

Exemple de Bâle III

Par exemple, supposons que la banque A dispose d’un capital de niveau 1 de 5 millions de dollars et d’un capital de niveau 2 de 3 millions de dollars. La banque A a prêté 5 millions de dollars à ABC Corporation, avec 25% de risques, et 50 millions de dollars à XYZ Corporation, avec 55% de risques.

La Banque A dispose d’un actif pondéré en fonction des risques de 28, 75 millions de dollars (5 millions de dollars * 0, 25 + 50 millions de dollars * 0, 55). Son capital est également de 8 millions de dollars (5 millions de dollars + 3 millions de dollars). Le ratio de fonds propres qui en résulte est de 27, 83% (8 M $ / 28, 75 M $ * 100%). Par conséquent, la banque A atteint le ratio minimum de fonds propres requis par Bâle III.

Ratio de levier minimum de Bâle III

Une autre modification importante des normes de fonds propres de l’Accord de Bâle III a été la réduction de l’endettement supplémentaire du secteur bancaire. À ces fins, on entend par effet de levier bancaire la proportion des actifs non pondérés des risques d’une banque et de son capital financier total. Le Comité de Bâle a décidé de nouvelles mesures et exigences en matière de levier financier, car il a été jugé "complémentaire du cadre de capital fondé sur le risque et permet de capter de manière large et adéquate l’endettement des banques, qu’il soit au bilan ou hors bilan".

Bâle III s'appuie sur la structure de Bâle II mais introduit des normes plus strictes en matière de capital et de liquidité, renforçant ainsi la surveillance et la gestion des risques du secteur financier.

Le Comité de Bâle a introduit une nouvelle législation visant à cibler et à limiter les activités des établissements financiers dits d'importance systémique (SIFI). Ce sont les banques classiques, trop grosses pour faire faillite, uniquement à l'échelle mondiale. Aux États-Unis, ces banques sont soumises à des tests de résistance intensifs et à une réglementation excessive. La Fed a doublé les exigences de fonds propres et les ratios de ratio de levier minimaux pour plusieurs SIFI, notamment JP Morgan Chase, Citigroup, Bank of America, Wells Fargo, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Bank of New York Mellon.

Les exigences de Bâle III en matière de levier ont été définies en plusieurs phases. La première phase a consisté en des rapports au niveau des banques aux autorités de contrôle et aux régulateurs en janvier 2013. Ces rapports établissent des mesures de composants uniformes parmi les institutions concernées.

La deuxième phase, la divulgation publique des ratios de levier, a été fixée à janvier 2015. Deux phases d'ajustement ultérieures, l'une en 2017 et l'autre en 2018, ont déterminé les étalonnages ou exceptions nécessaires. Les délais de mise en œuvre de certains éléments ont été fixés pour 2020 et 2022.

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