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Pourquoi les cautionnements bancaires seront les nouveaux renflouements

Entreprise : Pourquoi les cautionnements bancaires seront les nouveaux renflouements

La crise financière de 2008 a introduit le terme "Trop gros pour faire faillite", ce qui a été utilisé par les régulateurs et les politiciens pour décrire les raisons qui ont motivé le sauvetage de certaines des plus grandes institutions financières du pays bénéficiant de plans de sauvetage financés par les contribuables. Le Congrès a adopté la loi de janvier 2010 sur la réforme et la consommation de la rue Dodd-Frank Wall Street, tenant compte du mécontentement du public vis-à-vis de l'utilisation de l'argent de leurs impôts, qui supprimait l'option du sauvetage bancaire mais ouvrait la porte au sauvetage bancaire.

Différence entre le renflouement bancaire et le renflouement bancaire

Un renflouement et un renflouement sont tous deux conçus pour empêcher l'effondrement complet d'une banque en faillite. La différence réside principalement dans le fardeau financier du sauvetage de la banque. Avec un plan de sauvetage, le gouvernement injecte des capitaux dans les banques pour leur permettre de continuer à fonctionner. Dans le cas du plan de sauvetage survenu pendant la crise financière, le gouvernement a injecté 700 milliards de dollars dans certaines des plus grandes institutions financières du pays, notamment Bank of America Corp. (NYSE: BAC), Citigroup Inc. (NYSE: C) et Groupe international américain (NYSE: AIG). Le gouvernement n'a pas son propre argent, il doit donc utiliser les fonds des contribuables dans de tels cas. Selon le département du Trésor américain, les banques ont depuis remboursé l'intégralité de cet argent.

Dans le cadre d'une opération de sauvetage bancaire, la banque utilise l'argent de ses créanciers non garantis, y compris des déposants et des créanciers obligataires, pour restructurer son capital afin de le maintenir à flot. En effet, la banque est autorisée à convertir sa dette en capitaux propres afin d’augmenter ses besoins en fonds propres. Une banque peut rapidement bénéficier d’un renflouement dans le cadre d’une procédure de résolution, ce qui lui procure un soulagement immédiat. Le risque évident pour les déposants bancaires est la possibilité de perdre une partie de leurs dépôts. Toutefois, les déposants bénéficient de la protection de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), qui assure chaque compte bancaire à concurrence de 250 000 $. Les banques ne doivent utiliser que les dépôts supérieurs à la protection de 250 000 dollars.

En tant que créanciers non garantis, les déposants et les détenteurs d’obligations sont subordonnés aux créances dérivées. Les produits dérivés sont les investissements que les banques réalisent entre elles, qui sont censés être utilisés pour couvrir leurs portefeuilles. Cependant, les 25 plus grandes banques détiennent plus de 247 000 milliards de dollars en produits dérivés, ce qui représente un risque énorme pour le système financier. Pour éviter une calamité potentielle, la loi Dodd-Frank accorde la préférence aux créances dérivées.

Bail-Ins devient statutaire

La disposition relative au renflouement des banques dans la loi Dodd-Frank se retrouvait largement dans le cadre et les exigences transfrontaliers définis dans Bâle III Réformes internationales 2 pour le système bancaire de l'Union européenne. Il crée des renflouements légaux, donnant à la Réserve fédérale, à la FDIC et à la Securities and Exchange Commission (SEC) le pouvoir de placer les sociétés de portefeuille bancaires et les grandes sociétés de portefeuille non bancaires sous séquestre sous contrôle fédéral. L'objectif principal de la disposition étant de protéger les contribuables américains, les banques qui sont trop grosses pour faire faillite ne seront plus renflouées avec l'argent des contribuables. Au lieu de cela, ils seront renfloués.

Expériences en Europe avec Bail-Ins

Des cautionnements bancaires ont été utilisés à Chypre, qui connaît un endettement élevé et d’éventuelles faillites bancaires. La politique de renflouement interne a été mise en place, obligeant les déposants disposant de plus de 100 000 euros à radier une partie de leurs avoirs. Bien que cette action ait permis d'éviter les faillites bancaires, elle a suscité un malaise parmi les marchés financiers en Europe face à la possibilité que ces renflouements se généralisent. Les investisseurs craignent que le risque accru pour les détenteurs d'obligations entraîne une hausse des rendements et décourage les dépôts bancaires. Les systèmes bancaires de nombreux pays européens étant perturbés par des taux d’intérêt bas ou négatifs, un plus grand nombre de renflouements bancaires est une forte possibilité.

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