Ceinture et bretelles
DÉFINITION de ceinture et bretellesCeinture et bretelles est un terme utilisé pour signifier conservatisme et sécurité dans les pratiques de prêt. Ceinture et bretelles ont été utilisés pour décrire les banquiers prudents qui exigent que les politiques de prêt soient très strictement respectées. De manière plus générale - comme l’impliquent à la fois une ceinture et des bretelles pour tenir le pantalon - cela peut signifier que des procédures de sécurité redondantes sont en place pour éliminer tout risque. Le terme peut être complémentaire, mais il peut aussi véhiculer le ridicule du trop conservateur. En réponse à la crise financière de 2008, de nombreuses banques ont adopté une approche de prêt à la ceinture et aux bretelles.
Rupture de ceinture et bretelles
Ceinture et bretelles signifient une approche extrêmement prudente des pratiques de prêt. Parfois, peut-être trop. Après la crise financière de 2008, lorsque le crédit était extrêmement tendu, de nombreuses banques ont opté pour une approche de la ceinture et des bretelles en ce qui concerne le filtrage des emprunteurs potentiels. Les emprunteurs potentiels ont dû franchir plusieurs étapes en ce qui concerne la vérification du revenu et la réserve de paiement pour pouvoir prétendre à un prêt. Il s’agissait d’un pendule qui allait à l’encontre des pratiques qui avaient contribué à la crise financière, qui consistait notamment à accorder des prêts à des personnes qui n’avaient pas les moyens de payer.
Dans son livre Le mot juste au bon endroit au bon moment (2004), William Safire a cité plusieurs exemples d'utilisation de la ceinture et des bretelles. Il note une phrase dans le Dallas Morning News de 1987: "Pour être éligibles sur la liste des banques Scott Burns Belts et Suspender, une banque devait détenir des fonds propres primaires représentant au moins 10% de ses actifs." Il mentionne également un article du Wall Street Journal, dans lequel le décideur de Clinton, Robert Rubin, a déclaré: "Nous serons ceintures et bretelles pour ceux-là", au sujet des restrictions imposées au lobbying auprès de la Maison-Blanche lors de son nouvel emploi dans le secteur bancaire.