Trop gros pour échouer
Qu'est-ce qui est trop gros pour échouer?"Trop gros pour échouer" décrit un concept dans lequel le gouvernement interviendra dans des situations où une entreprise est si profondément enracinée dans la fonctionnalité d'une économie que son échec serait désastreux pour l'économie en général. Si une telle entreprise échouait, cela aurait probablement un effet d'entraînement catastrophique sur l'ensemble de l'économie.
L'échec peut causer des problèmes aux entreprises qui s'appuient sur leurs activités en tant que client, ainsi que des problèmes de chômage au moment où les travailleurs perdent leur emploi. Sur le plan conceptuel, dans ces situations, le gouvernement examinera les coûts d'un plan de sauvetage par rapport aux coûts de l'échec économique lors de la décision d'allouer des fonds à l'aide.
1:17Trop gros pour échouer
Trop gros pour faire faillite aux institutions financières
Le langage «trop gros pour faire faillite» repose sur l'idée que certaines entreprises, telles que les plus grandes banques, sont si vitales pour une économie qu'il serait désastreux qu'elles fassent faillite. Pour éviter une crise, le gouvernement peut fournir des fonds de sauvetage qui soutiennent les activités commerciales défaillantes, protégeant les entreprises de leurs créanciers et protégeant également les créanciers des pertes.
Les institutions financières qui entrent dans la catégorie "trop grande" comprennent les banques, les assurances et autres organisations financières. Ils portent l'identifiant d'être des banques d'importance systémique (SIB) et des institutions financières d'importance systémique (SIFI). Ces organismes financiers ont été réglementés en vertu de la loi de 2010 sur la réforme Dodd-Frank Wall Street et la protection du consommateur.
Points clés à retenir
- Trop grand pour faire faillite est un langage familier appliqué à la théorie selon laquelle certaines entreprises causeraient des dommages étendus à l'économie si elles échouaient.
- Selon ce concept, le gouvernement interviendra dans les situations où l'échec menace l'économie en général.
- Les principaux règlements postérieurs à la crise comprennent la loi de 2008 sur la stabilisation économique d'urgence.
- La loi de stabilisation économique d’urgence comprenait le programme TARP (Troubled Asset Asset Program) de 700 milliards de dollars, la loi Dodd-Frank de 2010 et les nouvelles normes mondiales de Bâle.
Contexte de la réforme bancaire
À la suite des faillites bancaires de la Grande Dépression, une assurance-dépôts et des organismes de réglementation, tels que la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), ont été créés pour intervenir efficacement et assurer les clients tout en participant, si nécessaire, au processus de liquidation bancaire. En tant que tels, les dépôts assurés par la FDIC ont aidé les Américains à avoir confiance en leurs dépôts d'argent dans le système bancaire. Les réformes de la FDIC ont également favorisé l’épargne future couvrant les comptes individuels des banques membres jusqu’à 250 000 USD chacun.
Bien que cette réglementation gouvernementale ait été efficace pour les déposants américains, une nouvelle crise financière qui a éclaté au début du XXIe siècle a mis en évidence le manque de systèmes de sécurité intégrés étendus dans le monde des entreprises. En 2007 et 2008, les banques lourdement endettées sans protection de la FDIC ont connu un échec. Ces institutions étaient responsables de pratiques de crédit lâches et, dans certains cas, même frauduleuses dans l’ensemble du secteur financier, qui étaient à l’origine de défaillances généralisées.
L'effondrement de Lehman Brothers a marqué l'apogée de la crise financière en septembre 2008. Les autorités de réglementation gouvernementales ont découvert que les plus grandes sociétés bancaires étaient tellement interconnectées que seules d'importantes opérations de sauvetage empêcheraient une grande partie du secteur financier de faire faillite.
En conséquence, le gouvernement a promulgué la loi de 2008 sur la stabilisation économique (Emergency Economic Stabilization Act - EESA), qui a été signée en octobre 2008. Cette loi comportait un programme de sauvetage des actifs perturbés de 700 milliards de dollars, géré par le Trésor américain aux fins de aider les banques en difficulté.
Trop gros pour faire défaut est devenu une expression commune lors de la crise financière de 2008, qui a conduit à une vaste réforme du secteur financier aux États-Unis et dans le monde.
Loi Dodd-Frank
La loi de 2010 sur la réforme Dodd-Frank Wall Street et la protection du consommateur, qui a suivi la loi de stabilisation économique d’urgence, a été créée dans le but d’instaurer de nouveaux règlements qui permettraient d’éviter de nouveaux plans de sauvetage. Cela incluait de nouvelles exigences relatives à la détention de capital et une information accrue sur le capital aux fins de l'examen réglementaire. Les banques sont désormais tenues de disposer de niveaux de capital spécifiques et de créer un testament de vie indiquant comment elles pourraient liquider leurs actifs rapidement en cas de faillite.
Dodd-Frank a également imposé des exigences plus strictes aux banques désignées collectivement comme des institutions financières d'importance systémique (SIFI).
Réforme bancaire mondiale
La crise financière de 2008 était une crise mondiale qui a affecté les banques du monde entier. Les régulateurs mondiaux ont également instauré de nouvelles réformes, la majorité des nouvelles réglementations étant axées sur les banques trop grosses pour faire faillite. La réglementation bancaire mondiale est principalement dirigée par le Financial Standards Board, en collaboration avec la Banque des règlements internationaux et le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Parmi les entreprises internationales considérées comme des institutions financières d'importance systémique mondiale, citons:
- Mizuho
- banque de Chine
- BNP Paribas
- Banque Allemande
- Crédit Suisse
Exemple du monde réel
Ces SIFI sont identifiés comme étant les banques américaines trop importantes pour faire faillite par leur actif total et ont des normes de reporting plus strictes pour assurer leur efficacité opérationnelle. À compter de 2019, ces entreprises comprennent:
- Bank of America Corporation
- La Banque de New York Mellon Corporation
- Barclays PLC
- Citigroup Inc.
- Credit Suisse Group AG
- Deutsche Bank AG
- Le groupe Goldman Sachs, Inc.
- JP Morgan Chase & Co.
- Morgan Stanley
- State Street Corporation
- UBS AG
- Wells Fargo & Company